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dimanche 18 août 2013

BBQ entre amis (flash-back)

Quelques jours avant leur départ,
apéro "chips et jus" pour Jean-Léon, Aurèle et leurs invités : Oscar et Sophia.

samedi 1 juin 2013

Un dimanche



Une amitié est née entre Jean-Léon, Clémentine et Aurèle.

Clémentine vit à Gand en Belgique, d'où vient son papa Manu. J'ai connu Évelyne, la maman de Clémentine, par mon amie Anne Martine (ça rime), alors que je commençais mon doctorat en littérature, il y a déjà beaucoup trop longtemps. Dans ce temps-là, Clémentine, Jean-Léon et Aurèle n'existaient pas.


Par un beau dimanche ensoleillé qui ressemblait beaucoup à l'été, nous sommes allés à Highgate Wood (pour en savoir plus sur le parc, c'est par ici) pour jouer avec nos amis, en visite à Londres pour quelques jours.





Nous avons mangé de la crème glacée.

Clémentine a beaucoup aimé.

Aurèle s'est finalement réveillé de sa sieste et a fait le coquin. Il a couru et joué avec les grands.



À la fin de la journée, nous sommes allés prendre une bière à la terrasse du Clissold Arms, un pub de East Finchley. Avec les enfants qui, s'ils sont bien élevés, sont les bienvenus au pub ("well behaved children are welcome" pouvait-on lire sur une affiche, à l'entrée du pub).

Une tradition à conserver, en souvenir d'une belle journée et de nos amis de Flandres que nous espérons revoir bientôt.

mercredi 22 mai 2013

Printemps le long du canal

Nous avions fait cette même promenade au début de mars, avec notre cousin Nico.
2 mois plus tard, c'est un tout autre paysage que nous avons découvert.

Le passage du temps et le cycle des saisons, des enfants qui courent (encore et toujours), une promenade entre amis, quelques arrêts pour observer les fleurs, respirer, sourire. Des petits bonheurs qu'il fait bon savourer et partager.





"The Flash", le super-héros, était parmi nous.










"Beaucoup d'enfants et un peu de Londres"

Cette année, après la Pologne l'an dernier, c'est ici qu'a eu lieu notre désormais annuelle rencontre au sommet des familles Laflamme-Ménard et Coupet-Tarasiewicz.

Sorine et Tomasz sont nos amis de Montréal. J'ai connu Sorine dans le cours de yoga prénatal alors que j'étais enceinte de Jean-Léon. Nous sommes devenus amies enceintes jusqu'aux oreilles et nos rejetons se connaissent depuis le berceau. Le couple rêvait depuis longtemps de vivre ailleurs. N'écoutant que ses rêves et son flair, Tomasz a donc choisi de revenir s'établir dans son pays d'origine avec femme et enfants. Depuis bientôt un an, Sorine apprend le polonais et les deux enfants fréquentent la garderie en découvrant leur "nouvelle" culture.

"Beaucoup d'enfants et un peu de Pologne" : voilà ce que m'a dit l'ami Jean en regardant les photos de nos vacances en Pologne, l'été dernier. Je remets donc ça ici, dans un autre décor, d'abord parce que j'adore les photographier, mais aussi parce que leur complicité est belle à voir. Salomé et Jean-Léon (4 ans tous les deux), Antoni (2 ans) et Aurèle (1 an et demi) forment en effet un groupe où règnent généralement le rire, la bonne entente (même si Aurèle crée un peu de bisbille dans le groupe vu son jeune âge) et où les histoires inventées se racontent sans fin.

Ils ont tous été d'excellents voyageurs, marchant des heures au centre-ville et sur le bord de la Tamise, courant partout dans le marché de Southbank, découvrant les fleurs printanières le long du Regent's Canal, faisant de longs trajets d'autobus et partageant pour 5 jours l'intimité d'une seule et même chambre à coucher.

Ce fut un réel bonheur de partager "notre ville" avec nos amis venus de l'Est. Et je ne suis pas près d'oublier la soirée entre adultes dans les pubs de Covent Garden...

On se promet déjà une troisième rencontre...mais on ne sait pas encore où!

On relaxe au salon

Les plus jeunes : pas encore l'amour fou mais ça viendra!

5 jours de soleil

Plein de choses à voir sur la Tamise

On s'amuse au marché espagnol de Southbank
(événement "Streets of Spain")





Marchand de piments, directement d'Espagne

Complices

Mère et fils

La ligue des outre-mangeurs, catégorie moins de 3 ans.

jeudi 16 mai 2013

Bruxelles en solo

Il y avait du soleil sur la Grand-Place.















De beaux chevaux et de précieuses amies.


















Une exposition des années 70 au Musée du Costume.


Roxanna en mannequin et de la super tapisserie.




Moi avec mon nouvel imper.



 Même le Manneken Pis portait un de ses 800 costumes ce jour-là.


J'aurais pu m'en ramener un pour mettre dans la cour.

J'ai beaucoup pensé à mes amis qui aiment ce pays (Sylvie V., celle-ci est pour toi.)


J'ai profité des terrasses, du beau temps, des visages affables et j'ai reposé mes oreilles avec l'accent.

À mon retour, j'avais presque 38 ans et une affiche me souhaitant "Bonne fête maman!" sur le mur de la cuisine.


jeudi 4 avril 2013

Se faire des amis

Dans le dernier numéro de la revue de mon épicerie (chaque épicerie a sa revue ou son journal, payant ou gratuit, et c'est parfois tout ce que j'ai le temps de lire dans une semaine, avec le supplément Week-end du Guardian), une chroniqueuse écrivait sur les stratégies pour se faire des amis, une fois qu'on est adulte. Déménagée en Écosse avec deux jeunes enfants, l'auteure rapporte une expérience très semblable à la mienne. Comme l'a prouvé la visite de mes trois meilleures, pouvoir compter sur de précieuses amitiés, souvent engagées depuis plusieurs années, c'est essentiel et ça n'a pas de prix. 

Mais que fait-on pour survivre au quotidien dans une ville étrangère ? Comment se faire des connaissances ou des amis avec qui partager ce que la chroniqueuse nomme le "day to day"? Quand on a de jeunes enfants, qu'on vit loin de notre famille et de nos amis, faire la conversation avec d'autres adultes, et qui plus est des adultes qui partagent nos intérêts, ça devient nécessaire. Et ça enlève aussi de la pression sur le conjoint qui devient souvent le seul adulte "parlable" dans un rayon de 5 km...

Après la visite de mes trois meilleures, visite pendant laquelle j'ai eu le sentiment de redevenir moi-même à 100%, j'ai éprouvé la nécessité de faire un effort pour créer des liens, pas nécessairement durables, mais au moins enrichissants. Je me suis rappelée à quel point le petit cercle dont je faisais partie à Oxford m'apportait ma dose d'écoute, de conversation, de partage, de divertissement, d'activités. Je me suis bien ennuyée de toutes les sorties faites avec Sophany, Juliette, Karla, Ève, Sophie, des appels et des courriels échangés avec elles...

Dans ma situation (que je vous résume ici, juste au cas : écrit une thèse le matin et le soir, s'occupe de ses 2 enfants le reste du temps), deux défis supplémentaires se posent à moi : 1) ma maîtrise de la langue anglaise n'est pas "optimale" et 2) je ne sais plus trop qui je suis en dehors de mes enfants et de ma cuisine, compte tenu que ça fait deux ans que je suis avec eux à temps plein (c'est-à-dire sans travailler à l'extérieur).

À ces défis s'ajoute le fait que dans une ville comme ici, grande capitale et centre du monde anglo-saxon de ce côté-ci de l'Atlantique (il faut bien le dire), l'individualisme est à son comble et les contacts humains, suspects.

Donc, comment remédier à tout ça en même temps ? Trouver ce que j'aime, améliorer mon anglais, créer du temps pour moi, pour ça aussi...Pas facile! 


Mes collègues, mes amis, précieux complices du quotidien :
des gens d'une qualité rare avec qui je partage tout et qui savent comment me faire plaisir.
Cette photo prise l'an dernier pour mon anniversaire, dans "mon" cher bureau, au cégep, en est la preuve.
Fin de semaine de filles au Baluchon,
pour rattraper un peu le temps perdu et se créer d'autres magnifiques souvenirs
(septembre 2012)
J'ai réfléchi à tout ça en repensant aux défis semblables qu'avait rencontré mon amie Claudie, lorsqu'elle vivait en France pour sa thèse (je me souviens qu'elle avait alors pris part à une chorale), mon amie Shannon aussi, émigrant de la Californie à Montréal sans parler un mot de français au départ.

Avec JF, on a donc développé un plan stratégique en trois étapes :
1) Me mettre en forme en m'inscrivant à des cours de Zumba, à deux minutes de chez nous, dans un sous-sol d'église donc pas trop cher et pas d'abonnement à un club hors de prix. Après quelques semaines de cette activité (que j'adore même si je ne peux m'empêcher de penser que ce serait TELLEMENT plus amusant avec une amie...), je suis bien motivée à continuer. La prof est très dynamique et sympathique et il y a au moins une autre participante à qui j'ai parlé et qui semble intéressante (elle est maman de 3 garçons en bas âge et habite le quartier). Le groupe qui organise les cours de Zumba tient aussi des soirées de salsa quelques vendredis soirs par mois. Ce n'est pas dit que je n'irai pas explorer ça aussi et renouer avec une vieille passion...

2) Participer à quelques soirées de conversation bilingue organisées par le groupe Franglish, dans un bar très sympa du centre-ville. La formule rappelle un peu celle du "speed dating", la dimension romantique en moins! On parle pendant 14 minutes avec une personne, 7 minutes en français, 7 minutes en anglais, puis on change d'interlocuteur. Ça permet de rencontrer plusieurs personnes, de découvrir des gens et des intérêts différents pour le français. Comme j'aime rencontrer de nouvelles personnes, même si ce n'est que pour quelques minutes, et aider quelqu'un à améliorer sa maitrise de la langue française, cette activité me plait beaucoup. J'ai l'impression de renouer un peu avec ma fibre enseignante. En plus, je me fais dire à chaque fois que mon anglais est très bon et que mon parcours est passionnant (!?) donc c'est valorisant!

3) Donner un peu de place à mon amour de la littérature, dans une version plus légère que l'écriture de ma thèse, en participant à un club de lecture organisé par une petite librairie de mon quartier. L'activité a lieu une fois par mois, je compte y aller le mois prochain. Je pense qu'à mon âge, avec mon style de vie (c'est-à-dire sans travail) les clubs sont d'une certaine façon inévitable pour socialiser, une fois qu'on a (re)trouvé ce qu'on aime. Dans le même esprit, je suis aussi devenue "Amie" du Phoenix, le cinéma répertoire de mon quartier (une des plus vieilles salles de cinéma de la ville, d'ailleurs) qui présente des nouveautés françaises et étrangères, des classiques et qui a aussi un ciné-club pour enfants avec une programmation vraiment intéressante. C'est là que j'ai vu Mon voisin Totoro avec Jean-Léon.

Pour le reste, il y a les mamans du pre-school que je commence à connaître un peu plus, les éducatrices de la garderie Aurèle qui sont toutes charmantes et sympathiques, le livreur de mon épicerie toujours très affable et prêt à jaser un brin...