BBQ entre amis (flash-back)

Quelques jours avant leur départ,
apéro "chips et jus" pour Jean-Léon, Aurèle et leurs invités : Oscar et Sophia.

Chasse à l'escargot et cueillette de mûres

Dans la cour, pendant la seule journée de pluie depuis plusieurs semaines (nous avons un été magnifique, oui, oui! il fait beau ET chaud!) : Jean-Léon, Aurèle et Oscar (ami de Jean-Léon) font la chasse à l'escargot. 

Chef de meute : Jean-Fred.

Durée de l'activité : un gros 15 minutes.

Rendement : un escargot bien dodu et sympathique qu'on a gardé dans la maison pendant une heure. Il a ensuite été relâché dans la nature. Raison : il voulait toujours sortir de son pot. Il y a des limites à l'hospitalité pour les petites bêtes du jardin.

Évaluation des participants : Jean-Léon voulait regarder la télé, Oscar voulait rentrer parce qu'il était mouillé et Aurèle a adoré! 

"C'était quand même le fun sauf qu'on n'aime pas vraiment les escargots." Ben coudonc.

Dans le sentier du parc Alexandra, presque en face de la maison, Jean-Léon et Aurèle découvrent des plants de mûres sauvages. Pas tout à fait mûres encore, mais ça s'en vient. On s'est promis de faire des confitures. Et Jean-Léon parle de faire une tarte.

Bref, c'est les vacances scolaires, les parents font leur possible! Et les enfants ont bien du plaisir, somme toute.

Aurèle découvre la forêt. 

Le souhait de Jean-Léon est exaucé : Jean-Fred a fait des confitures
dignes de celles de grand-mère Thérèse. Miam!

Derniers jours à Rainbow Preschool

Lundi, c'était la sortie annuelle, un pique-nique par 32 degrés Celsius, au Albert Road Recreation Ground, avec tous les amis de Rainbow Preschool.

Notre beau Jean-Lion aime bien rugir de temps en temps

Aujourd'hui, c'était la fête pour dire "Au revoir" et "Merci" à tout le monde qui a bien pris soin de Jean-Léon cette année. De novembre à aujourd'hui, 5 matinées par semaine. Il repart avec un gros livre compilant ses réalisations, plein de beaux souvenirs à se remémorer, d'amis et d'éducatrices à ne pas oublier. Un peu d'émotion aujourd'hui de les quitter, mais nous retrouverons les éducatrices en octobre, pour la rentrée d'Aurèle au preschool, dès qu'il aura 2 ans.

Jean-Léon, à sa rentrée au preschool, en novembre dernier

Demain, c'est le début des vacances scolaires. Jean-Léon fera un camp d'arts plastiques la semaine prochaine, et ensuite, reprise des vacances. On se partagera le temps avec lui, Jean-Fred et moi, pendant qu'Aurèle continue la garderie quatre matinées par semaine (c'est une garderie privée donc elle ne suit pas le calendrier scolaire), jusqu'aux grandes vacances au Québec, dès la mi-août, dans une ville près de chez vous.

À bientôt!

La légende du trou de beigne

Un jour, grand-papa JP a dit à Jean-Léon que ce qu'il aimait le plus dans un beigne, c'était le trou de beigne. Jean-Léon devait avoir deux ans et demi à cette époque. Il a posé plusieurs questions à grand-papa pour comprendre comment il pouvait aimer les trous de beigne. Parce que le trou de beigne, c'est vide, c'est rien.

Depuis ce jour, Jean-Léon continue de dire à quel point c'est bizarre que grand-papa trouve que c'est si bon, les trous de beigne...!

Et c'est comme ça que Jean-Léon s'est retrouvé à faire le trou de beigne, en pensant à grand-papa JP.

Vélo!

Ça y est, il l'a eu son vélo!

Depuis des mois, Jean-Léon nous demandait un vélo. Pour être un cycliste comme papa. Un vélo avec du feu, des petites roues, et des freins aux poignées. Et voilà-ti pas qu'on en trouve un d'occasion, il y a quelques semaines : orange (parce qu'il n'aime pas le orange, Jean-Léon vous dira qu'il est rouge mais en vérité il est orange fluo), avec du feu pis toute. 10 pounds au Charity shop. L'air flambant neuf à part ça. On ne fait ni une ni deux et on l'achète, puis on attend le bon moment pour lui offrir.

Un samedi, alors qu'il nous reparle de ça, on lui dit que tiens, c'est une bonne idée, ça, un vélo. Il a eu une excellente évaluation de fin d'année par son éducatrice à la garderie, on se dit que c'est le moment.

Il fallait voir la tête de Jean-Léon quand Jean-Fred a sorti le vélo du garde-robe de l'entrée et que notre fils a vu qu'on l'avait déjà, dans la maison, qu'on n'avait pas besoin d'aller l'acheter au magasin. Il n'en croyait pas ses yeux! Et ce fut le coup de foudre!

Depuis, il en fait chaque jour malgré les nombreuses côtes du quartier, l'amène au pre-school où il a maintenant le statut de vedette officielle, le nettoie, le transporte, en prend soin.

Ça travaille fort dans les côtes de Muswell Hill

Et pendant ce temps...

Aurèle a adopté le tricycle (cadeau d'oncle René et tante Johanne à la naissance de Jean-Léon)
et on prévoit que d'ici quelques jours, il réussira à avancer tout seul.

Toute une relève pour le cyclisme dans la famille!

"L'été ? Amenez-en! Je suis prêt." (roman-photos)

Tout a commencé par un pique-nique dans la cour. On a mangé des pizzas à même la boîte. Ça ne salit pas de vaisselle et c'est tellement meilleur avec les doigts. Les garçons avaient chacun leur casquette. Il faisait soleil et 20 degrés. L'été, quoi.

J'ai remonté le bas de mon "one-piece-suit" à fleurs, la tenue idéale pour les bains de soleil.  Le soleil était bon. J'ai même dormi un peu, je crois, comme ça, à côté des boîtes de pizza vides. Aurèle aussi faisait la sieste, mais dans son lit.

À un moment, il faisait tellement chaud que Jean-Léon et Jean-Fred ont commencé à s'arroser avec les gicleurs à eau achetés chez Poundland. "Un gage de succès pour votre été anglais", ferait un excellent slogan publicitaire pour ce produit. Qu'on a préféré aux pistolets à eau. Parce que, bien, précisément, ce ne sont PAS des pistolets. 

À bien y penser, on devrait aller essayer la nouvelle piscine extérieure du quartier qu'on appelle ici "lido". Voilà ce que Jean-Fred et Jean-Léon se sont dit. Et ils sont partis, comme ça, tout légers, déjà vêtus de leur maillot de bain.

"L'été? Amenez-en! Je suis prêt."

La tombe de Marx

Pas Richard, là. Karl. L'auteur du Capital, le père du marxisme, l'un des penseurs les plus importants des XIXe et XXe siècles.

Depuis une semaine, Jean-Léon posait beaucoup de questions sur la mort : pourquoi les fleurs "meurent" après quelques jours ? Est-ce que les vers de terre meurent aussi ? Pourquoi, comment, quand est-ce qu'on meurt ?

La visite au cimetière de Highgate ("One of London's greatest treasures", dit leur site internet) tombait bien. Nous nous y sommes rendus en vélo, après avoir rejoint notre amie Alexandra, venue passer l'après-midi et souper avec nous, comme si elle habitait encore le même quartier que nous, comme à Montréal. Les visites éclaires, y a pas à dire, ça remonte le moral.

Les deux enfants dans le chariot, ça devait bien faire plus de 50 livres à tirer dans les côtes de North London...ouf! Jean-Fred est un champion de la grimpe.

En arrivant là-bas, Jean-Léon me demande ce qu'est un cimetière. Je lui réponds que c'est là qu'on enterre les personnes mortes et qu'on le fait depuis très très longtemps. Il me dit alors : "Ah! Ça veut dire qu'il y a peut-être des dinosaures qui sont enterrés là...parce que les dinosaures sont tous morts." Logique implacable, vous me direz.

Et devant la tombe de Marx, devant la grosse tête en pierre de Marx, le philosophe anti-capitaliste, Jean-Léon de s'écrier :"C'est le Marxosaure!"

Non, mais. Je la ris encore.

Après la maison de Freud et celle de Peter Sellers, la tombe de Marx :
un autre trésor caché de North London.

Le Marxosaure! Mort en 1893 et enterré à Londres auprès de son épouse.

Tate Modern pour les enfants (par Aurèle et Jean-Léon)

Ce qu'on a aimé : 

- Manger gratuitement au chic resto du 6e étage, avec une vue imprenable sur la cathédrale St-Paul.

- Inventer des formes, des décors, toutes sortes de choses au Family Lounge (espace créatif pour les familles) 

- Relever le défi de faire du bricolage sans ciseaux, sans colle, sans papier collant au Workshop (atelier de bricolage) et visiter la maison en carton. 

- Visiter la magnifique collection d'art moderne du musée, un étage à chaque visite ou à peu près (il y en a 3, organisés autour de thèmes comme la transformation, le rêve, etc.).

Aurèle et Jean-Léon

18 mois

Notre beau Aurèle (aussi appelé "Aurèle Bidou", "Aureliouche", "Aurèlois", "Aurèlo", "le bébé destructeur", "Godzilla"ou "Aourell" par les éducatrices de sa garderie) en déplace, de l'air!

Il apprend à parler bilingue : "car" (voiture), "ash" (Flash McQueen), "purple" (mauve), "apple", "poire", "chette" (fourchette), "chaussette", "chaussure", "dehors", "ball" (ballon), "cat" (chat) . Son vocabulaire résume assez bien sa vie et ses passions : les voitures, dessiner, manger, s'habiller - tout seul si possible et choisir ses vêtements, principalement des chandails à l'effigie de Cars ou autres bonshommes au choix - et surtout, surtout, aller jouer dehors. Il aime tout ce qui roule - trottinettes, vélos, autos, camions - danser sur la musique de Mika avec son frère, jouer au ballon avec les mains et les pieds et il travaille fort pour monter dans l'échelle du lit à deux étages (il n'y arrive pas encore...fiou!).

Le "terrible eighteen", est-ce que ça existe? Parce que plus question de faire ce qu'on veut avec Aurèle ces temps-ci. Mettre un bavoir? Mais En a-t-il jamais porté? Aller dans la poussette ? Le moins souvent possible, s'il vous plaît. Manger des légumes ? Ah! ça, jamais! Vous ne m'aurez pas! À moins que ce soit de délicieuses patates anglaises grillées au four. En fait, c'est un glouton très sélectif. Un vrai Anglais, on dirait bien, la base de son alimentation étant la pomme de terre et la viande. Avec un bon yogourt de soya pour dessert. Et qui n'a pas vu Aurèle manger un petit pot de yogourt ne sait pas ce que sait que de se salir en mangeant.

À la garderie où il va 4 matinées par semaine, Aurèle sait comment tout fonctionne : il entre tout seul dans la grande pièce pleine de jouets, veut voir ce qu'il y a dans les armoires qui abritent le matériel de bricolage et quand vient le temps de partir, il va lui-même chercher son manteau sur le crochet. Il aime ses éducatrices (surtout Ruby et Sabrina qui est française), ses petits amis (Jojo, Grace et Daisy entre autres) et est le bout-en-train de la classe des "toddlers". Y a pas à dire, on s'ennuie de lui quand il n'est pas là!

Après un sevrage long et pénible pour tout le monde, Aurèle dort maintenant toute la nuit sans se réveiller, comme son frère, 12 heures d'affilée (ou presque). Il a encore de l'eczéma mais on arrive à contrôler la situation avec les crèmes (cortisone et hydratante) et la crème aqueuse pour le bain. Il est officiellement allergique aux oeufs et aux produits laitiers, et nous referons les tests d'allergie en janvier prochain pour voir si la situation a changé. Cela dit, il mange des oeufs cuits dans les gâteaux ou autre plats cuisinés et cela ne semble pas trop aggraver l'eczéma. Il s'endort avec son biberon de lait d'avoine - ce que nous n'avons jamais permis à Jean-Léon de faire, mais comme Aurèle était un bébé qui dormait mal et qui n'a pas appris à s'endormir seul à cause de son eczéma qui le démangeait tellement qu'il se grattait au sang, on l'a laissé faire pour qu'il dorme enfin tranquille. Et nous aussi.), boit trois biberons de lait d'avoine par jour (matin, avant sa sieste d'après-midi et au coucher). Le lait d'avoine enrichi de vitamines et minéraux nous a été recommandé par la diététicienne que nous avons rencontrée lors des tests d'allergie. C'est le meilleur choix pour les bébés allergiques au lait, après le lait de soya (Aurèle n'a jamais voulu en boire). Il est suffisamment calorique et nutritif et ne comprend pas de traces d'arsenic, comme le lait de riz avec lequel je l'ai sevré et qui est à éviter pour les bébés.

Aurèle fait ou essaie de faire tout ce que fait son frère. Leur complicité se développe et plus Aurèle apprend à interagir sans frapper, griffer ou mordre d'excitation, plus Jean-Léon a envie de l'inclure dans ses jeux. Ils passent tous les après-midis ensemble et ce n'est pas toujours de tout repos pour moi!

Aurèle n'aime pas quand un membre de la famille quitte la maison ou quand il manque quelqu'un à la maison. Il aime que l'on soit tous les quatre ensemble pour jouer, lire ou courir. Et il a bien raison, parce qu'on s'ennuie de lui quand il n'est pas là.

Le printemps de temps en temps

C'est comme ça que je les aime, en petits garçons de la campagne.

Aurèle jouant au "bucket ball"

- Who's the boss?
- Me!

Fins prêts pour d'autres aventures printanières.